Publié dans Société

Série d'assassinats barbares
 - Quand des proches deviennent des meurtriers

Publié le mardi, 30 juillet 2024


Ces dernières semaines, on a assisté à une succession de drames liés aux meurtres, et que ce sont surtout des jeunes femmes mariées en paient de leur vie. En effet, elles ont été assassinées non pas par des bandits mais plutôt par des proches à elles.
A commencer par le cas le plus récent et concernant l'assassinat  de Miah Raveloson, cette ancienne championne nationale de jeu d'échecs, fait survenu vers mi- juillet dernier. Un véhicule a mortellement renversé la jeune femme pendant qu'elle a effectué son jogging matinal du côté de Nanisana, un mercredi matin, et au cours de la semaine passée. Le chauffard a pris la fuite. Or, l'affaire était loin d'être un banal accident de la circulation. L'enquête de la Brigade criminelle (BC2) établit un acteur prémédité. Et que le présumé assassin n'est autre que le compagnon de la victime. En effet, l'auteur de cette barbarie, cet ingénieur informaticien de 28 ans, a été finalement épinglé et a fait l'aveu. Il a affirmé ne pas vouloir du tout de l'enfant que la défunte Miah Tsiambaratelo Raveloson portait dans son ventre. Comme cette dernière a refusé d'avorter, son compagnon a décidé de la tuer en mettant en œuvre son plan macabre, qui a consisté à ce simulacre d'un accident de la circulation pendant le footing de la victime. Son acte lui a valu à l'informaticien en cause un séjour à la prison de Tsiafahy, du moins provisoirement.
La belle-mère aux mains souillées de sang
Parallèlement au drame de Nanisana, toujours la même semaine dernière, un autre crime bien plus dramatique encore, s'était également produit, cette fois à Antanetibe- Antehiroka. Là, Benissa Rabearison (24 ans), cette jeune commerçante en ligne, avait été retrouvée morte sur son lit. Elle a été assassinée par strangulation. Trois suspects ont été identifiés. Leurs arrestations traduisaient le couronnement de l'enquête de la Gendarmerie. Dans le filet, la domestique, l'amant de celle-ci, enfin un ami à ce dernier. Depuis, les trois larrons croupissent en prison.
Mais alors que l'opinion a cru que justice a été faite, l'affaire connait un rebondissement récent et inattendu.
C'est que la belle-mère de feue Benissa a été également trempée dans son assassinat. A preuve, la femme en cause a été aussi placée en détention après son récent déferrement au Parquet. Motif : la concernée serait le commanditaire du meurtre de sa belle- fille. Et son attitude lors de violents échanges verbaux qu'elle a eus avec le père de la victime au moment où les deux ont fait la découverte macabre à Antehiroka, a éveillé le soupçon des gendarmes à son égard.
La balle est dans le camp de la Justice pour
trancher sur le sort de la belle-mère de Benissa et consorts.
Ces derniers ont fait une erreur monumentale, croyant que Benissa, après son retour au pays, et après un séjour à l'étranger en compagnie de son fiancé, serait en possession d'une fortune! Or, les présumés tueurs n'y avaient trouvé qu'une somme vraiment dérisoire ainsi que quelques bijoux dans l'appartement de la victime, pourtant promue à une belle  carrière avec un cursus pas trop brillant.

Pas plus tard qu'hier, un chef de famille a mis fin à l'existence de son épouse en l'égorgeant et en transperçant sa poitrine avec une fourche avant qu'il n'ait tenté de se  suicider en s'émasculant. Mais l'homme a survécu et s'est rendu par la suite à la Gendarmerie. Ce drame s'est produit dans la Commune de Feramanga, District d'Ambatondrazaka. D'après les voisins du couple, ce dernier se dispute souvent. Mais cette fois- ci, ses désaccords étaient allés trop loin, au grand dam de ses trois enfants.
Une femme albinos décapitée
Une semaine avant ces deux faits particulièrement sanglants et survenus dans la Capitale, un drame similaire s'est également  produit dans le Sud. Là, c'est une femme albinos de 25 ans qui avait été décapitée. Ce drame est survenu dans la Commune de Tsihombe. Les premiers éléments de l’enquête privilégient la thèse d’un meurtre sacrificiel pour le besoin d’un gisement d’or.

Mais l’enquête menée par la Gendarmerie a permis de démasquer les suspects, au nombre de quatre dans l’affaire. L'un d'eux n'est autre que le mari de la victime.  L'homme en cause aurait cédé à la sirène de la tentation d'un enrichissement rapide et n'avait pas hésité à offrir sa femme en offrande pour les rites sacrificiels dans le gisement d'or. Il a recruté des hommes de main pour éliminer son épouse albinos.


Franck R.



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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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